5 juillet 2018

France 2018, publication # 8

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Comme prévu, nous avons retrouvé Pierre et Claudette, nos 2 amis québécois, à Nevers. Après nous être installés dans un petit hôtel, nous nous rendons sur la place Carnot pour un apéro, mais on dirait que quelques motocyclistes ont décidé d’emmerder tout le monde ce soir-là avec leurs engins pétaradants car il y a un bruit d’enfer! Comme nous avions repéré en après-midi un petit resto italien un peu en retrait dans une ruelle sans issue, nous décidons de nous y rendre. Ça semble tranquille…

Nous consultons le menu et tout à coup, ‘plouc’! un oiseau lâche sa crotte en plein dans le menu de Denise! Ça dégouline! Ouache! Bon, on en rit, mais avec le recul, c’était peut-être un signe du ciel…  Je vous explique! 

D’abord, le garçon qui nous sert semble ne pas savoir comment sourire et l’humour de Pierre lui disant qu’il a de la chance ce soir d’avoir 4 Québécois, ça le laisse complètement froid. Avec son accent italien à couper au couteau, il nous fait savoir de façon condescendante ‘qu’il traite tout le monde de la même façon’…Nous sommes un peu décontenancés mais nous réussissons à passer la commande sans trop de problème malgré la mauvaise humeur évidente du bonhomme. Voilà maintenant qu’arrive une petite famille à la table à côté, avec 3 enfants. Les deux des petits garçons se mettent à se chamailler bruyamment et les parents ne cessent de les menacer de partir s’ils n’arrêtent pas. Mais ils ne le font jamais, alors les gamins s’en donnent à coeur joie et finissent par se mettre à brailler tous les deux en criant! Bon…adieu le calme…Mais par dessus leurs lamentations, retentissent tout à coup des hurlements et des pleurs venant de la fenêtre ouverte…juste au dessus de notre table! Une femme crie: « Dégage, mais dégage! » et on entend un bruit de vaisselle brisée. Hallucinant! Tout le monde se regarde un peu inquiet, les gamins continuent leurs cris…et le patron  du resto sort dans la ruelle et hurle: « Tu vas la fermer ta fenêtre, connard, non mais… » La fenêtre se referme violemment et les cris diminuent. Nous nous regardons tous les quatre…et éclatons de rire! Finalement, le souper est médiocre et notre serveur reste de glace et brusque tout le temps du repas. Alors voilà, l’oiseau qui te chie dessus, c’était peut-être le signe du ciel que la soirée allait être de merde! 
MAIS, heureusement, le plaisir des retrouvailles avec Claudette et Pierre nous a vite fait oublié tout ça et nous avons bien rigolé. Vous savez, ce genre d’émission télé où il y a une caméra cachée? Eh! bien! par moments, on se demandait si nous venions de nous faire piéger! Nous n’oublierons pas de sitôt cette journée exceptionnelle.

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Disons le tout de suite, la région de la Loire entre Paray-le-Monial et Orléans, ça ne procure pas les mêmes effets ‘wow’ que les Alpes, du moins côté paysages. Nous suivons la plupart du temps une des voies cyclables qui longent soit le canal latéral de la Loire ou le fleuve lui-même. Comme toutes les fameuses ‘voies cyclables’ de France que nous avons fréquentées jusqu’à maintenant, le parcours devient vite monotone, loin des villages, souvent sous un couvert d’arbres, sans parler des nombreux segments en très mauvais états. La preuve: la seule crevaison du voyage, on l’a faite sur une ‘voie cyclable’! En fait, aussi bien le dire, le réseau cyclable français nous paraît un bel ensemble de bonnes intentions mais pas beaucoup de vraies réalisations, ce que nous confirment plusieurs Français qui ont eux aussi parcouru ces dites pistes cyclables un peu partout à travers l’Hexagone. 

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C’est pourquoi nous en sortons le plus souvent possible pour aller découvrir les jolis petits villages ici et là. Certains n’ont aucune vocation touristique mais nous y rencontrons généralement des gens tout à fait charmants. Sans être aussi nombreux qu’entre Orléans et Nantes, quelques châteaux nous apparaissent ici et là, dispersés dans la campagne. En effet, nous sommes vraiment dans une zone agricole, avec de grands champs de céréales et de maïs qu’on commence à récolter. Nous stoppons entres autres à Sully-sur-Loire pour y admirer le château entouré d’eau. Bien restauré, l’ensemble impressionne. 

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Arrivés à Orléans, nous décidons d’y passer toute une journée pour mieux explorer le centre historique. Autrefois perçue comme une ville triste, Orléans s’est refait une beauté en restaurant soigneusement les maisons et les monuments historiques, si bien qu’il est agréable de s’y promener à la recherche de l’histoire. Nous sommes éblouis entre autres par le gigantisme de la cathédrale Sainte-Croix, au beau milieu de la ville. Nous voyons aussi Jeanne d’Arc partout! De nombreuses statues de l’héroïne de la ville se dressent sur les places ou devant la mairie. On n’a pas oublié que la « pucelle d’Orléans » a libéré la ville des Anglais et chaque année, un grand festival de renommée mondiale commémore l’événement. 

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Nous voilà maintenant dans le dernier segment de notre équipée française. Sur la route, nous voyons quelques châteaux et forteresse médiévale, comme Chamerolles, une demeure de plaisance pensée par Lancelot du Lac, et Yèvres-le-Châtel, où quelques tours tiennent encore debout. Puis, il y a Fontainebleau, au coeur de la forêt du même nom. Moins fréquenté que Versailles, le château demeure tout de même impressionnant. Nous y passons un après-midi à explorer ses magnifiques salles reproduisant l’opulence de cette demeure des rois depuis François 1er. Le lendemain, à Vaux-le-Vicomte, en pleine campagne, après 2 kilomètres sur une route bordée d’énormes platanes, nous faisons un arrêt pour jeter un coup d’oeil au château. Un bel endroit paisible malgré le temps un peu gris aujourd’hui. Nous avons de l’avance sur notre itinéraire, alors nous optons pour une courte étape à Brie-Comte-Robert, une des dernières petites villes relativement tranquilles, dans un hôtel qui s’appelle À la Grâce de Dieu! Oui, oui, vous avez bien lu. C’est un peu l’état d’esprit dans lequel nous nous lancerons demain dans les immenses banlieues avant d’entrer au coeur de Paris. Le temps s’annonce beau…Nous porterons tous deux des maillots jaunes…

À suivre…  

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4 commentaires:

  1. On a bien rigolé à lire l'épisode du piaf et de la pizza. Franchement vous n'en ratez pas une. il faut bien rentré c'est sûr mais entre Orléans et Nantes vous auriez vu tout un tas de châteaux magnifiques. On apprend par les infos que c'est la canicule au Quebec... le monde à l'envers vu le temps pourri que vous avez eu chez nous.
    L’Entrée dans Paris à vélo... berk! bon courage.

    Pour la musique sur votre dernière vidéo je vous suggère ça
    https://youtu.be/SnIIa9Zo8k4

    Bon voyage les z'amis

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    1. Y'en arrive tu des affaires! Disons que depuis un mois, c'est le soleil mur à mur! Côté château, on s'en est tapé quelques uns entre Orléans et Paris...mais il faudra définitivement revenir pour le reste du parcours jusqu'à Nantes et Bourg les Contes. L'entrée à Paris s'est faite très facilement via les voies cyclables et le bord de la Seine. On a même été se farcir les champs Élysées et l'arc de Triomphe! Vive la musique d'été!

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  2. Vous allez regretter de ne pas avoir poussé jusqu'à la Bretagne ! Ici point de serveur désagréable les oiseaux savent se retenir, les crêpes sont bien meilleures que les pizzas et il fait toujours beaux (entre les averses...).
    On regrette de ne pas vous avoir vu, mais ce sera certainement une prochaine fois en Bretagne, au Quebec ou quelque part dans le monde ;-)

    Bon retour chez vous !

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    1. Chers amis! Ici, en France, nous avons eu le plaisir de goûter le cassoulet, la saucisse de Toulouse, le foie gras à toute sorte de saveurs, Les huîtres de l'Atlantique, des multitudes de fromages, de l'aligot à Millot, de la fondue au fromage (ah, mais ça c'était en Suisse!) et un multitudes de mets aussi savoureux les uns que les autres! Mais! Nous n'avons pas goûté les crêpes bretonnes car pour cela, nous attendons d'être en Bretagne! On vous embrasse!

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