31 octobre 2016

Bilan: l'équipement de camping et autres


La tente
Nous avons acheté notre tente en 2012 et nous l'avons utilisé pour tous nos voyages depuis. La Hilleberg Nallo GT3 est vraiment un bijou de tente! Nous adorons l’espace d’entreposage qui nous permet de tout mettre à l’abri le soir venu. Cet antichambre peut aussi servir pour cuisiner à l’abri en cas de mauvais temps. Comme c'est une tente 3 saisons de type tunnel, elle n’est pas auto-portante mais l’intérieur peut être monté séparément de la toile extérieure avec de petits accessoires vendus à part. Par contre elle résiste très bien aux vents et elle est parfaite par temps froid. Cependant, par temps très chaud, elle manque de ventilation.  Nous avons monté cette tente plus de 200 fois depuis que nous l'avons, le plus souvent en haute montagne et dans les régions désertiques. Nous avons cependant dû changer les glissières des fermetures éclair à quelques reprises. En Patagonie, nous avons aussi dû remplacer l'une des fermetures éclair. Mentionnons que la compagnie Hilleberg a été parfaite en ce qui concerne le service. Ils nous ont fait parvenir rapidement et gratuitement les pièces dont nous avions besoin. Un conseil: apportez des glissières de rechange. Donc, si votre budget le permet, cette tente vaut vraiment l'investissement.


Les matelas 
Nous avons toujours nos Thermarest Pro Plus (5 ans). Ils sont tout à fait confortables et ils isolent bien du sol quand il fait froid. Nous les avons percé avec des épines dans le désert mais vite réparé avec le kit de réparation et ça tient toujours! 




Les duvets
Nos sacs de couchages sont en duvet naturel et tout à fait adaptés au temps frais. Ce sont des North Face Blue Kazoo testés à -11C, et ils nous ont tenu au chaud en haute montagne lorsque la température descendait sous zéro! Évidement, dans les pays chauds, nous opterions pour des sacs de couchage plus légers et moins encombrants. 

Réchaud

Nous utilisons un Dragonfly de MSR depuis 2012 et en sommes très satisfaits. Il brûle n'importe quel type de combustible. En ce qui nous concerne, nous avons utilisé le plus souvent du gaz automobile. Ça ne coûte pas cher et on en trouve partout. Nous avions le kit de réparation et d'entretien ( indispensable pour effectuer le nettoyage ponctuel nécessaire au bon fonctionnement, surtout en altitude). Attention, en Amérique du Sud, vous ne trouverez pas de bouteilles de propane ou butane pour poêles de camping.

Filtration de l'eau
Le message est simple. En Amérique du Sud, filtrez, filtrez et filtrez! Si vous désirez éviter les troubles intestinaux, faites attention à l'eau. Nous utilisions 3 types de traitement: un filtre MSR, des pastilles de chlore ainsi qu'une lampe UV (Steripen). Pour notre prochain voyage, la lampe UV restera à la maison car les deux autres méthodes sont amplement suffisantes. Un conseil: apportez suffisamment de pastilles de chlore car elles sont difficiles à trouver en Amérique du Sud et elles coûtent très cher! Évidemment, on peut acheter de l'eau embouteillée à peu près partout...mais les bouteilles de plastique sont un véritable fléau écologique car en Amérique du Sud, le recyclage, ça n'existe pas! Vous verrez d'immenses dépotoirs à ciel ouvert partout, c'en est désolant. Donc, l'eau embouteillée est une solution de dernier recours, comme dans certaines zones minières où l'eau est potentiellement contaminée par des agents chimiques qui ne seront pas éliminés par le filtre.

L'INDISPENSABLE GPS!
Savoir où vous vous trouvez exactement est un atout majeur. Être sur la bonne route en est une autre. Et pouvoir consulté toute les options qui s’offrent à vous si vous n’aimez pas la route où vous vous trouvez n’a pas de prix. Aucune carte ne peut vous donner le niveau de précision que le GPS vous offre. Les cartes de toutes les régions de la planète sont disponibles gratuitement sur Garmin Openstreetmap.
Vous n’avez qu’à télécharger la région du monde où vous voyagerez et vous voilà prêt à partir! Nous utilisons le site Ride with GPS pour planifier nos routes et  téléchargeons les tracés dans notre GPS. La plupart du temps, nous avons notre tracé pour les 5 à 10 jours à venir. Cet équipement fonctionne 
avec des batteries AA que nous pouvons recharger avec notre dynamo. Nous ne laissons pas le GPS allumé en permanence pour allonger la durée de vie des piles. Par exemple, si nous sommes sur une route et que nous savons que nous allons la suivre pour 1,300 kilomètres, le GPS reste fermé. Par contre, il restera constamment ouvert si nous approchons une ville et que nous devons constamment changer de cap et de routes...là, ça devient indispensable. Bien que le GPS soit merveilleux, il ne remplace pas les discussions de bord de chemin avec les locaux pour connaitre les conditions des chaussées et les plus belles options qui s’offrent à vous. Mais attention! L’opinion d’un automobiliste quant à une route va grandement différer de ce qu’en pense un cyclotouriste. Par exemple, un automobiliste commencera à ressentir les gradients à partir de 9% tandis que les jambes d'un cyclotouriste chargé sont sollicitées à partir d’un gradient de 3%. Un automobiliste nous a dit un jour... «cette route est plate comme une crêpe» et il s’est avéré que les gradients étaient de 8 à 10% en montagnes russes pour 30 kilomètres...en fin de journée! Et quant aux distances, eh! bien! les fameux "ils vous restent seulement 10 minutes" se sont souvent avérés être plutôt une heure sinon plus de route! Tout est relatif...surtout en Amérique du Sud où bien des gens prennent les petits 'collectivos' pour voyager.

Le téléphone cellulaire
Une belle surprise en Amérique du Sud! Les tarifs prépayés sont extrêmement abordables. Apportez votre téléphone déverrouillé et achetez vous une carte 'sim' dans chaque pays que vous visitez et vous vous en sortirez à très bon compte. C'est très pratique pour les réservations d'hôtel ou de Warmshower.
Par exemple au Costa Rica, ça nous a coûté 5$ pour la carte 'sim' qui venait avec 500 meg de données et 100 minutes de vocal pour un mois! C'est un exemple, mais chose  certaine, vous ne paierez jamais aussi cher qu'en Amérique du Nord pour l'utilisation du cellulaire.

LES CHOSES À NE PAS RAMENER

In Reach: le fameux communicateur satellite! C'est vrai qu'il est sécurisant de savoir qu'en cas de problèmes nous pouvons compter sur un outil de communication d'urgence. Mais le hic, c'est que le signal n'est pas toujours au rendez vous. Nous avons utilisé l'appareil une vingtaine de fois au cours du voyage mais à plusieurs reprises, lorsque nous étions dans des vallées enclavées en altitude dans les Andes, il n'y avait pas de signal...Et si nous avions une urgence à ce moment? Pas sûr que l'appareil fera parti d'un prochain voyage. Le téléphone cellulaire fera l'affaire.

Chargeur solaire: Sur deux ans, nous n'avons utilisé notre chargeur solaire qu'à deux reprises. Notre vélo possède une dynamo et cela suffit amplement à charger les batteries de nos caméras et autres en régions isolées. De toute manière, même en Amérique du Sud, on trouve toujours des endroits avec source électrique pour recharger nos équipements. Le panneau solaire ne fera donc pas parti de notre prochaine expédition.


Pour plus d'information sur l'équipement vous pouvez aller voir l'onglet L'Équipement ou contactez nous!