24 avril 2018

France 2018, publication # 1

Clic pour voir album
Fallait bien un peu de suspens! Le jour du départ, on annonce un gros verglas ce qui laisse craindre des délais dans les vols, mais finalement nous partons avec seulement une vingtaine de minutes de retard et après un rapide changement d’avion à Munich, nous atterrissons avec armes et bagages à Toulouse.
Le tandem n’a pas souffert du vol mais Denise est impressionnée par le nombre de pièces à remonter! Cependant, Charles remet patiemment tout en place et hop! nous voilà en selle. Malgré la nuit blanche sur l’avion et les effets du décalage horaire, nous apprivoisons assez rapidement les pistes cyclables parfois tortueuses de Toulouse et après 11 km, nous arrivons sans encombre chez Marie-Pierre, notre hôte Warmshower. Et la cerise sur le ‘sundae’, un soleil mur à mur!

Clic pour voir album


Clic pour voir album
Quelle agréable façon de commencer un voyage que de découvrir une ville aussi jolie que Toulouse, guidés par les conseils d’une vraie Toulousaine! De plus, après notre journée de promenade touristique, Marie-Pierre nous amène dans un petit resto sympa afin de nous faire goûter un authentique cassoulet, un des mets typique du sud de la France. Pensez-bien que Denise goûte aussi au vin local! Nos papilles salivent d’avance à voir tout ce qu’on peut déguster comme spécialités culinaires ici. Faudra pédaler bien des kilomètres pour ne pas prendre trop de kilos! 

Clic pour voir album


Clic pour voir album
Ça commence en grande car à notre première journée, nous couvrons 103 km!  Précisons toutefois que la majeure partie du trajet s’effectue sur le plat le long du canal de la Garonne avec un beau vent de dos. Il y a bien quelques pentes en fin de journée qui nous réveillent les jambes d’aplomb mais somme toute, ça se passe très bien. À Caussade, déception, le camping n’est pas encore ouvert! Mais on nous envoie au parc de la Lère, tout près,  où sur approbation des gendarmes, nous pouvons bivouaquer au calme. Heureusement, les jours suivants, nous trouvons facilement des campings ouverts offrant tous les services.

Clic pour voir album


Clic pour voir album
Charles avait dit à Denise que la première partie du trajet « était plutôt plate »…Eh! bien! il n’avait pas précisé que ça montait et descendait et REMONTAIT sans cesse! Résultat: moins de kilomètres parcourus mais accumulation de dénivelés grimpés! Cependant, nous sommes tout contents de constater que nous gérons ça dans la joie. En effet, les transformations mécaniques que Charles a effectuées répondent parfaitement au type de pentes pas piquées des vers que nous affrontons et notre travail d’équipe permet d’arriver à destination sans trop de souffrance. 

Clic pour voir album

Ajoutons à cela le plaisir que nous avons à traverser autant de jolis villages avec ici un château, là une église du 14e ou 15e siècle. Et que dire des paysages du Quercy, au profil rugueux de vallées encaissées dans des causses spectaculaires. La petite ville de Cahors sur le Lot nous charme et un arrêt s’impose à St-Cirq Lapopie où nous arrivons en début d’après-midi juste à temps pour un lunch fabuleux sur une des nombreuses terrasses de ce charmant village bâti à flanc de falaise autour d’un impressionnant piton rocheux. Il faut évidemment y faire un peu de tourisme!

Clic pour voir album


Clic pour voir album
Puis nous longeons plus ou moins le Lot par des petits chemins tranquilles jusqu’à Cajarc avant de remonter au nord en zigzaguant à travers le parc des Causses du Quercy. Quand je dis ‘remonter’, c’est autant au propre qu’au figuré! Encore là, des côtes raides, parfois longues, nous endurcissent les cuisses mais ça redescend en lacets et hop! on remet ça en grimpant de nouveau jusqu’à Rocamadour où nous attend le gros coup de coeur du voyage à date. Ça coupe le souffle, dans tous les sens du mot! Nous grimpons avec le tandem jusqu’au coeur du village et c’est au pied même de la forteresse que nous décidons de nous poser pour un petit répit d’une journée. 


Clic pour voir album
Faut croire que nous n’avons pas trop souffert car sitôt débarqués du tandem, nous entreprenons la longue montée à pied jusqu'à la cathédrale de la Vierge noire, tout au sommet de la falaise. Rocamadour tient son nom d’Amadour, un ermite qui tombât en amour avec le site et y érigeât un sanctuaire à la Vierge. On le comprend parfaitement d’avoir été charmé par cet endroit! Les caméras s’en donnent à coeur joie et en soirée, nous prenons même le petit train touristique pour aller de l’autre côté de la rivière afin de croquer quelques images du site éclairé. Comble de chance, ce n’est pas la haute saison, donc peu de gens encore, et le soir et le matin, les rues sont presque désertes…le bonheur!

Clic pour voir album


La prochaine étape nous amènera le long de la Dordogne jusqu’à Bordeaux. Charles dit à Denise que « ça sera plat »…Denise reste sceptique…

À suivre…

Anecdote: au moment où l’on file le long de la Garonne, un petit groupe de gens nous lancent: « Hé ben! y en a qui se fatigue pas là! » Éclat de rire! Denise grogne un peu quand même: « Je voudrais bien qu’il prenne ma place pour voir! » 


Expressions que nous entendons souvent: Y a pas de soucis! Faites comme vous voulez! Avec plaisir! Tout ça avec le plus bel accent du sud un peu chantant…on adore!

Clic pour voir album

Clic pour voir album
Clic pour voir album