12 août 2014

Newsletter #5 - Nasca à Cusco


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L’arrivée à Cusco marque le début d’une parenthèse touristique d’une semaine. D’abord, la ville ne manque pas d’attraits avec ses beaux bâtiments et ses églises de l’époque coloniale espagnole. Il y a aussi profusion de bons restaurants et de marchés colorés. Nous nous installons dans un petit hospedaje tout simple, où les cyclistes sont les bienvenus. On y garde nos vélos et nos bagages pendant les 3 jours où nous partons en expédition au Machu Picchu.

 Denise raconte: 
« Je rêvais depuis longtemps de visiter le Machu Picchu. J’ai toujours été fascinée par l’histoire des Incas et le mystère de cette cité perchée dans les montagnes m’intrigue. Je n’allais pas manquer l’occasion de découvrir ce site extraordinaire! »

Mais du rêve à la réalité, il y a souvent un grand pas! Comme nous n’avions aucune réservation, il a fallu se tourner vers une agence qui nous a organisé la visite à la dernière minute, moyennant l’équivalent de nos dépenses d’un mois au Pérou! Tant qu’à jouer aux touristes, nous avons aussi ajouté la visite de la Vallée sacrée à notre forfait, en autobus et en train. Congé de vélo!

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La chance a été avec nous car depuis quelques jours, le temps était maussade ici à Cusco, mais le dimanche 10 août, nous avons assisté au lever du soleil sur le Machu Picchu et ce fut un spectacle éblouissant. Nous avons aussi grimpé la montagne Machu Picchu, une heure et demie d’ascension sur un sentier en marches de pierre, pour découvrir le panorama fabuleux sur la cité inca et toute la vallée autour. Des moments de pur bonheur qui nous font oublier les difficultés des dernières semaines.

En effet, bien des choses se sont passées depuis notre arrivée au Pérou, il y a plus d’un mois. Les imprévus se sont succédés et chaque fois, nous avons dû nous adapter. À San Vicente, Charles a été malade 3 jours, ce qui a retardé notre départ vers Nasca.  Nous avons ensuite pédalé plus ou moins le long de la côte du Pacifique, à travers un paysage désertique, sans grand intérêt. Force est de constater que le Pérou peut être carrément laid à certains endroits car ce qui nous a surtout frappé le long de cette route, ce sont les énormes quantités de déchets un peu partout. Des petits villages de maisons  de roseaux ou de terre sont installés ici et là et les gens y vivent dans une pauvreté criante.
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Arrivés à Nasca, nous étions tout contents de constater que nos jambes se portent très bien…du moins à basse altitude. De plus, nous avons rencontré des gens absolument charmants sur la Plaza, le jour de notre arrivée. Nous cherchions un hospedaje quand un grand blond s'est approché et nous a  demandé si nous cherchions un hébergement. Il nous a invité à venir voir son B&B un peu en retrait du centre.  Rémy est Hollandais et avec sa femme Natalia, native de Nasca, ils viennent tout juste d'ouvrir leur petit gîte. Ce fut un coup de foudre! Un superbe jardin intérieur, une chambre spacieuse joliment décorée, des petits déjeuners copieux et pour couronner le tout, Natalia et Rémy se sont révélés des hôtes des plus intéressants avec qui échanger. Natalia est une passionnée d'histoire et en plus, elle est professeur d’espagnol, ce qui fait
qu’elle est très facile à comprendre. Belle occasion d’améliorer notre espagnol!
Nous avons eu le privilège d'une visite guidée au marché local où Natalia nous a fait
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découvrir une variété incroyable de fruits et légumes péruviens. Nous avons ensuite visité un aqueduc datant de 350 ans avant Jésus-Christ, bâti par les Nascas. Seule ombre au tableau, c'est à Nasca que Denise est tombée malade, elle aussi frappée par la fameuse turista. Natalia et Rémy ont été d'une gentillesse extraordinaire et leurs délicieuses tisanes ont aidé à soulager Denise au bout de 4 jours. 

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Nous avons eu le temps de réfléchir à nos différentes options et finalement, c’est l’autobus pour Cusco qui l’a emporté, histoire de rattraper un peu du temps perdu. Car même si nous avons 2 ans devant nous, les saisons elles, ne changeront pas. Nous devons donc planifier notre itinéraire en conséquence. Comme les longs trajets s’effectuent toujours la nuit, nous nous sommes retrouvés à 20h30, dans un bus bondé qui a mis plus de 15 hres à rejoindre Cusco. Encore une expérience haute en couleur pour nous. En effet, difficile de dormir quand le bus monte une route en lacets sans fin, tanguant à chaque tournant. Certains estomacs ne supportent pas!  Par contre, au petit matin, nous avons pu admirer le superbe paysage, surtout entre Abancay et Cusco. Avouons-le, ce trajet aurait pris au moins 10 jours en vélo, avec ces montées incroyables! Nous nous disons qu’après tout, nous avons déjà fait l’ascension des Andes au début du voyage, une façon comme une autre de nous consoler de ne pas pédaler cette route.



Nous restons encore un jour ou deux à Cusco, avant de prendre la direction du lac Titicaca. Le prochain défi: se retrouver de nouveau en altitude aux alentours de 4 000 mètres! Nous avons acheté des feuilles de coca, tel que suggéré par d’autres cyclistes rencontrés qui nous disent que c’est très efficace pour soulager les symptômes du fameux soroche, le mal de l’altitude. 

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À suivre… 

2 commentaires:

  1. Vous êtes pas mal beau. Enfin on voit de beaux sourires!
    Les photos sont superbe. Un coup de coeur pour la mamie et son bouquet de fleur.
    Bonne continuation.

    Lysanne

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    1. Oui! On fait de beaux sourires! Nous venons d'arriver à Puno. Après 5 jours de route on prend 2 jours de congé de velo!

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