Sainte-Flavie à Lévis
Quelques coups de
pédale nous amènent rapidement à Ste-Flavie. Un vent favorable nous pousse
quasiment jusqu’à Ste-Luce que nous
découvrons avec bonheur sous le soleil.
Une agréable piste cyclable longe ensuite le fleuve à Rimouski et on
peut apercevoir au loin les petits îlots caractéristiques du Bic. Quelques bonnes montées nous y attendent,
mais avec le vent dans le dos, c’est presque…facile ! Vers la fin de l’après-midi, alors que nous
approchons de Trois-Pistoles, une brume glaciale arrive du fleuve. Brrrrr !
Fatigués, après une centaine de km au compteur, nous optons pour le
motel, plus chaud que la tente. Faut
bien se faire du bien de temps en temps !
Le lendemain, le
temps reste frais mais le vent nous est
encore favorable. À l’aller, nous avions
contourné Cacouna à cause d’importants travaux mais cette fois-ci, nous sommes
ravis de traverser ce joli village, sur une surface d’asphalte toute
neuve. La journée se termine à St-André
de Kamouraska, au camping Sebka, presque rustique tellement les services sont
éloignés des campements. Mais nous avons
une vue imprenable sur le fleuve et on y assiste au coucher de soleil qui se
voile peu à peu d’un énorme banc de brume (encore !) qui masque les
montagnes de Charlevoix de l’autre côté. Le bruit de la pluie sur la
tente nous réveille cette nuit-là et c’est dans la brume totale et l’humidité
au maximum qu’on déjeune avant de décamper au matin.
À Kamouraska, je
demande à un cycliste arrêté au bord du trottoir à quel endroit aller pour
remplir nos bouteilles d’eau. Il me
dit : « Venez à ma boulangerie ! » Hé ! oui ! je suis tombé sur le
fameux boulanger de Kamouraska !
Fameux, car tout le monde nous disait de ne pas manquer la boulangerie
Niemand à Kamouraska. On pique une
jasette évidemment et il nous raconte être venu à Kamouraska il y a 19 ans, à
vélo (eh ! oui !) et il y a rencontré sa blonde et a décidé de s’établir ici…On le
comprend, tellement ce village est joli…probablement que sa blonde l’est aussi! Nous repartons avec de l’eau fraîche et des
pâtisseries à faire damner un saint, miam, miam ! Nous achetons aussi son fameux pain et après
avoir fait des provisions au Jardin du bedeau, une jolie épicerie fine, nous reprenons la route jusqu’à
Rivière-Ouelle. C’est là que nous
dégustons notre festin, tout en laissant sécher les serviettes sur notre corde
à linge improvisée. Les voyages à vélo
ne nous exempte pas des corvées plus terre à terre…
Heureusement que
nous avons refait le plein d’énergie car le reste de la journée est
difficile. Le vent est déchainé et comme on longe le fleuve,
nous sommes peu abrités donc on le prend en pleine face pas à peu près, avec de
violentes rafales. Nous parvenons tout
de même à rejoindre St-Jean-Port-Joli . Installé
au camping la Demie-Lieue, nous décidons de prendre congé de vélo, car il faut
recharger les batteries (le vent, ça épuise !). Après une journée tranquille à lire et
relaxer dans la salle communautaire, nous espérons une petite nuit tranquille…mais
les éléments se déchainent à partir de 18h15.
Des rafales de plus en plus violentes secouent les arbres autour de nous
et la pluie diluvienne vient fouetter la tente plusieurs fois dans la
nuit. Charles parvient à s’endormir vers
minuit, mais je n’arrive pas à fermer l’œil ! Ça claque, ça craque, et j’imagine déjà les
gros titres des jounaux : « Deux campeurs écrasés sous un arbre à
St-Jean-Port-Joli… » Rien pour
aider à s’endormir ! Charles le
bienheureux se réveille finalement vers 5 hres, histoire de constater les
dégâts. Plusieurs branches assez grosses
gisent ça et là mais comme nous étions dans une mini-clairière, notre tente n’a
pas été touchée. Fiou ! Mais les vélos se sont renversés sous la
force du vent et se sont drôlement emmêlés.
Ça nous prend presqu’une heure pour les séparer sans trop de casse. Pas besoin de vous dire que ça pédale pas
vite, vite aujourd’hui.
On se rend tout
de même à Montmagny au camping de Pointe-aux-Oies, sur le bord du fleuve et on se
couche de bonne heure. La nuit est on ne
peut plus calme…Seules les oies peuvent peut-être se plaindre des ronflements
qui venaient de notre tente…
Nous sommes
maintenant à Lévis, prêts à traverser à Québec demain pour séjourner chez
Louis-Philippe et Lysanne qui reviennent d’un voyage de vélo de 2 ans. Nous avons bien hâte de les entendre nous
raconter leurs péripéties !!! À
suivre…
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Great article. I really like reading this. Also the new asphalt road is good for bikes to pass by. #asphaltelévis
RépondreSupprimerThanks Hera!
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