9 avril 2016

Newsletter #47, Morgan City (Louisiane) à Natchez (Mississippi).

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Rouler sur des petites routes louisianaises entre les bayous, ça permet d’observer de près les alligators. Charles est devenu un expert pour les repérer, parfois seulement affleurant la surface de l’eau ou se prélassant sur les nombreux quais de bois servant aux pêcheurs. Comme on nous a maintes fois affirmé qu’ils sont plutôt peureux face aux humains, notre crainte s’est envolé…mais pas au point de vouloir camper en bordure d’un bayou quand même! Nous sommes bien contents d’arriver à Houma où nous attend Alvin, un hôte Warmshower. 

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Avant de le rejoindre, nous flânons un peu dans la petite ville où nous croisons trois jeunes Québécois qui vivent toute une aventure. En effet, Luc, Nuka et Julien sont partis de Montréal en kayak et ils se rendent ainsi au Yucatan, en longeant la côte. Faut le faire! Nous passons un bon moment à échanger avec eux sur nos périples respectifs. Vive l’aventure!

Nous nous installons ensuite chez Alvin, dans une rue résidentielle paisible de Houma, ombragée par les fameux chênes décorés de mousse qui ressemblent à des barbes à la ZZ Top. Ce soir-là, notre hôte nous amène chez Boudreau & Thibodeau, un authentique restaurant ‘cajun’, où nous faisons l’expérience complète des mets du coin. Nous goûtons entre autres aux ‘crawfish’, les fameuses écrevisses de Louisiane. Pas facile à décortiquer mais ça en vaut la peine, c’est bon! Autre découverte culinaire ‘cajun’, l’alligator. Eh! oui! ça se mange cette grosse bête là et c’est bon. Denise fait bien rire Alvin en mentionnant qu’elle va maintenant avertir les alligators qui voudraient s’en prendre à elle qu’elle va les manger ‘en sauce piquante’! (en français dans les menus)

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Nous sommes bien contents qu’Alvin ait accepté de nous garder un jour de plus car une pluie diluvienne et des orages violents s’abattent sur Houma TOUTE la journée! Notre séjour chez lui a été des plus agréable à bien des point de vue. En plus de nous faire découvrir le meilleur de la cuisine ‘cajun’, il nous a raconté plein d’anecdotes intéressantes sur l’histoire acadienne en Louisiane. Évidemment, nous avons aussi parlé de voyage à vélo avec lui car il a une longue expérience des périples cyclistes un peu partout à travers les États-Unis. À ceux qui lui disent: « Je ne serais jamais capable de voyager à vélo! », il répond: « Votre seul obstacle, c’est de penser que vous ne pourriez pas! » Nous sommes 100% d’accord!

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Pour notre dernière soirée à Houma, Alvin nous invite chez Abears, un petit resto où nous goûtons un ‘gombo’ aux crevettes en écoutant de la musique ‘cajun’. Le trio de musiciens jouent des titres comme « Allons danser Colinda »! Ils ne sont pas jeunes jeunes, avec leurs cheveux blancs et leur dos vouté mais ils savent tirer la bonne note de leur guitare, clavier et accordéon, en plus de chanter avec coeur. Une bien belle soirée!

Après la pluie le beau temps! Le soleil brille de tous ses feux mais comme il n’y a rien de parfait, il fait froid. Tellement que nous devons nous habiller chaudement, leggings, blousons, et au diable l’élégance, on ajoute les bas de mérino dans les sandales. Il faut ce qu’il faut! Un fort vent de face s’en mêle mais heureusement, une longue piste cyclable longeant le Mississippi nous amène tranquillement vers la Nouvelle Orléans. Nous prenons le traversier qui nous débarque directement dans le Vieux Carré, le coeur historique de la ville. Nous traversons lentement le Quartier Français pour rejoindre Mid City où nous logerons, chez des hôtes Airbnb, dans une maison tout à fait typique de la Nouvelle Orléans. 

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Le lendemain, nous empruntons le Streetcar pour aller flâner dans le Quartier Français, la partie la plus touristique de la Nouvelle Orléans. Facile de comprendre l’attrait qu’exerce cette ville sur les milliers de visiteurs. Le quartier regorge d’images de carte postale avec ses vieux balcons de fer forgé généreusement fleuris. Il y a aussi la promenade le long du Mississippi où nous assistons au départ du Natchez, un luxueux bateau à aube qui part pour sa croisière. Il fait bon paresser au Jackson Square, le joli parc devant la cathédrale Saint Louis. Il y a de l’action un peu partout, des artistes à l’oeuvre, d’excellents musiciens de rue , des amuseurs en tout genre, pas un temps mort! La fameuse rue Bourbon nous semble la plus animée pour le meilleur (de la musique partout!) et pour le pire (état d’ébriété avancé pour plusieurs!). La vie semble bien décontractée ici…

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Le lendemain, encore au moyen du Streetcar, nous allons admirer des dizaines de belles demeures et jardins dans Garden District avant de terminer la journée au City Park où on peut se promener dans un musée de sculptures en plein air. De là, il nous suffit de suivre le bayou Saint Jean pour revenir à pied à notre logement dans Mid City. La chance nous a souri côté météo, un soleil radieux et des températures confortables nous ont permis de découvrir cette ville dans les meilleures conditions.

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On dirait qu’enfin les dieux se sont calmés! Temps superbe, pas trop chaud, et VENT DANS LE DOS la plupart du temps, voilà ce qui nous attend le lendemain pour sortir sans encombre de la Nouvelle Orléans. Pas grand chose à mentionner toutefois au sujet du paysage plutôt ordinaire pour le moment. Cependant, quand nous traversons au Mississippi, ça devient légèrement vallonné ce qui brise la monotonie mais ça fait travailler un peu plus le mollet légèrement fatigué, avouons-le, après toute cette marche en ville, et surtout les milliers de kilomètres accumulés depuis le début du voyage.

Nous renouons enfin avec le camping avec une étape des plus agréable à Clear Springs dans une National Forest dans le sud du Mississippi. Denise est rassurée, pas de serpent en vue, pas d’alligator, le site est très bien aménagé et il y a même des douches chaudes! Il a tout de même fallu faire un 14 kilomètres de détour pour y arriver mais ça valait la peine. 

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Particularité du Mississippi, aucun accotement nulle part! Les gens ne cessent de nous dire d’être prudents « car il y a de très mauvais conducteurs ici »…On voit bien qu’ils ne sont pas allé en Amérique du Sud! Depuis que nous sommes aux États-Unis, on a remarqué tout de suite la différence dans la façon de conduire. Oh! il y bien ceux que Denise appelle les ‘machos du muffler’ et il y a effectivement quelques types imprudents de temps en temps…le ‘texting’ au volant semble être un grave problème ici. Une auto nous a frôlé de près à haute vitesse et nous avons eu l’impression que le conducteur était en train de ‘texter’ car il nous a vu à la dernière minute et a fait une embardée pour reprendre le contrôle de son bolide…

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Nous arrivons finalement à Natchez, une jolie petite ville bâtie sur une falaise surplombant le Mississippi. Encore une fois, nous admirons de superbes maisons d’époque, ombragées de grands chênes et entourées de magnifiques jardins. Nous décidons de prendre un jour de repos ici, les jambes en ont besoin, et l’endroit a du charme. 

Nous entreprendrons maintenant une autre étape de notre longue remontée vers le nord. Nous allons pédaler les prochains 700 quelques kilomètres sur la Natchez Trace, une route panoramique qui remonte de Natchez, Mississippi, jusqu’à Nashville, Tennessee, la capitale de la musique country.

Au programme, de belles collines, une route ombragée, du camping en tout genre et quelques Warmshowers, histoire d’en apprendre plus sur la vie américaine. Invoquons tous les dieux possible pour que le soleil soit au rendez-vous afin de réchauffer ce printemps tardif!

À suivre…

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8 commentaires:

  1. J'ai manqué un peu de temps pour vous écrire, mais je suis tout de même religieusement votre périple le long de Natchez Trace. Kosciusko semble une petite ville du Mississippi plutôt assoupie, enfin il n'y a pas grand chose sur le net?
    Vous semblez soutenir une bonne cadence depuis que vous êtes entrés aux States. 86 km par jour en moyenne, de toute évidence vous avez gardé des énergies pour la fin! Je vous souhaite des journées plus chaudes et que le printemps finisse par éclore!

    J'ai quelques questions pêle-mêle, en préparation de notre aventure prochaine ...
    Libre à vous, si vous le préférez, de nous répondre une fois rentrés au pays, pour le plaisir de faire connaissance!

    Blog: Faites-vous confiance à un outil de traduction automatisé (si c'est le cas, en êtes-vous satisfaits?) Sur CGOAB, j'ai formaté notre blog habituel en 3 colonnes (français-anglais-espagnol). Il nous a semblé toutefois, lors de nos périples précédents, que la traduction anglais-français était plutôt approximative; D'autre part, Hélène travaille à bâtir un nouveau blog sur WordPress; Elle apprend sa programmation en même temps. Personnellement, j'aime bien travailler avec CGOAB, mais les commentaires de nos lecteurs sont variables: semble un peu difficile d'accès pour le lecteur occasionnel.

    Pneus: Quand vous roulez sur des routes pavées avec vos vélos chargés, quels les plus petits pneus que vous ayez testés? Sur le tandem, nous aimons rouler sur des pneus relativement minces (normalement 700x28, mais ça va bien aussi à 700x32. Mais pour ça on doit tenter de rouler sur le pavé autant que possible. Je reste dubitatif sur notre capacité à rouler sur de très longues distances sur du gravier et du mauvais revêtement. Est-ce incontournable au sud du Mexique?

    Blog VS Photos VS chiffrier: Je crois comprendre (après des heures à tout lire sur votre blog!) que vous séparez vos photos et vos stats séparément sur le net. Avec le recul, cette solution est-elle optimale? De mon coté, je compile mes stats. et mes dépenses détaillées sur un chiffrier Excel (sur tablette, pas en ligne) et je dois ensuite transposer sur CGOAB les données que je partagent. Double saisie partielle .... C'est pour ça que la solution Zoho, que j'ai découvert en vous lisant, me plait. Cependant, la gestion des chiffriers (et mon habileté à y naviguer) me semble moins facile que sur Excel.

    Autres questions: Comment gériez vous les devises d'un pays à l'autre? Les médicaments sous prescription: existe t-il une autre solution que de partir avec une réserve pour 2 ans? Deviez-vous utiliser un filtre à eau fréquemment? Une poche d'eau (genre 4 litres) est-elle souvent nécessaire (en plus de nos bouteilles et de nos sacs d'hydratation?

    Je suis désolé de ma propension à ne pas être bref! Ici c'est le rush autour de la maison, que nous tentons de vendre avant de partir. Je vous frais grâce du travail que ça engendre ... Nous avons reçu nos vaccins cette semaine + rappel dans un mois (fièvre jaune, rage, et tout le bataclan ). c'est pas mon étape préférée ... Et puis on va au cinéma autant qu'on peut, on essaie de voir nos enfants et nos amis au maximum; Pas encore commencé à rouler à vélo, même si les amis débutent doucement. Hélène ira 15 jours à Paris avec sa mère et sa soeur au début juin, ensuite elles seront 2 ans sans se voir.

    On vous laisse là dessus, il y a du très beau vélo devant vous, les prochains 2,000 km me semblent délectables (et un brin montagneux!). Bonne continuation,
    Normand, Hélène

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    1. Réponse 1 (de Charles)
      Bonjour Normand et Hélène!
      En effet, pas beaucoup de villes ou villages d'importance le long de la Nachez Trace. C'est comme s'ils avaient fait un parc national linéaire de 700 kilomètres et qu'ils avaient oublié de la connecter aux localités ou il passe. En fait, c'est un peu monotone la Natchez. Une route à deux voies avec des arbres de chaque coté. Ils appellent ça le green tunnel! Mais nous on appelle ça le green rainy tunnel!!! C'est probablement plus intéressant lorsqu'il fait beau!
      Pour la traduction, google translate est très approximatif mais nos amis Sud américains et des USA nous disent pouvoir quand même déchiffrer nos textes sur le blog! De toute façon, on fait ça pour nos amis et notre famille et admettons que sur la route, on préfère voyager et visiter que de rester dans notre chambre à faire de la traduction! Aussi, c'est certain que si notre blogue était en anglais, nous aurions un beaucoup plus grand auditoire mais nous sommes de langue française alors maintenons la en vie!
      WordPress, c'est mon préféré en terme de type de présentation. Nous sommes sur Blogger car je l'avais découvert avant Wordpress et que je n'ai pas le gout de mettre du temps à migrer sur une autre plate forme. Pour ce qui est de CGOAB, c'est une très vieille plate forme (débuts d'internet) qui a peu évolué sur le plan graphique. Une mine d'information certes mais peu innovante sur le plan visuel.
      Les plus petits pneus avec lesquels nous ayons roulé avec les Surly sont des 26 x 1.75 (voyage USA 2013). Pour l'Amérique du Sud, nous avons roulé avec des 26 x 2.1 car nous avons roulé sur des routes de gravier sur plus de 4,000 kilomètres. Si vous avez l'intention de monter dans les Andes et de faire un peu d'exploration, c'est certain que vous allez rencontrer des routes de terre/gravier. Si vous voulez faire la carretera australe, c'est de la terre du début à la fin. Nous avons opté pour de gros pneus pour le confort dans ces conditions mais nous avons vu des cyclistes faire ces mêmes trajets avec des pneus comme les vôtres. Quelque soit le pays ou vous allez rouler en Amérique Centrale ou en Amérique du Sud, vous pourrez toujours trouver une route avec revêtement d'alphalte quelque part. Mais les plus beaux paysages sont souvent sur route de terre en montagne!
      Zoho, c'est un chiffrier excel en ligne. Pas tellement compliqué à apprendre et qui a l'avantage de pouvoir être lié directement au blogue. Une entrée dans une cellule de Zoho est immédiatement reflétée dans le blogue (pas de double entrée).
      Bonne chance pour la ventes de la maison!
      Denise va répondre aux autres questions sous peu!
      Charles

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    2. Bonjour vous deux!
      Les derniers mois avant le départ sont pas mal excitants! Je vois que vous avez mille questions. C'est normal. Mais rassurez-vous, même si vous n'avez pas toutes les réponses, tout ira bien. On apprend sur la route, chaque jour. On trouve toujours une solution. Bien des défis, toujours moyen de tout régler!
      Pour les devises, en Amérique du Sud, Mexique et Amérique Centrale, nous vous suggérons d'avoir en tout temps une petite réserve de dollars américains, pas trop élevé, un petit $200, qui peut dépanner. Remarquez que certains pays ont double devise (Costa Rica par exemple qui utilise le 'colones' et parallèlement le dollar). L'Équateur utilise seulement le dollar US.
      Par contre, il vous faut la monnaie locale quand vous entrez dans chaque nouveau pays. Et il vous faut prévoir que si vous allez en montagne, dans des coins reculés, les cartes de débit ou de crédit, ils connaissent pas et il n'y a tout simplement pas de banque! Alors ayez suffisamment de 'cash'! On s'est fait prendre au Pérou au début et ça a été toute une aventure. Il y a aussi le fait que les guichets automatiques ne sont pas toujours fiables: il n'y a plus d'argent ou ne prennent pas nos cartes! À Arequipa, il a fallu en faire 6 une fois pour réussir à retirer des 'soles'! Truc: toujours réessayer une 2e fois, et essayer tous les terminaux dans un même endroit, certains fonctionnent, d'autres pas! Ce qui est frustrant aussi, c'est qu'ils limitent le montant, il faut souvent faire 2 ou 3 retraits pour avoir le montant qu'on désire...et payer chaque fois les frais, évidemment.
      Quand nous traversions une frontière, nous changions toujours ce qui nous restait d'argent du pays qu'on quittait. Nous le faisions à la frontière avant
      ou tout de suite après avoir traversé, même si on y perdait un peu avec leur commission exagérée mais il vaut mieux perdre un peu que se retrouver sans liquidité car pas toujours facile de trouver des guichets ou des bureaux de change dans le nouveau pays selon qu'on soit dans le milieu de nulle part. De plus certains pays ne veulent rien savoir de la devise du pays précédent. Vous resteriez pris avec. Exemple, le peso argentin que personne ne veut.
      Pour l'eau, nous avions une poche de 10 litres (MSR) et dans les bouts de désert, nous achetions une grosse bouteille de 5 ou 6 litres en plus des 4 litres qu'on avait sur les vélos. Nous avons un filtre MSR, un Steripen et des pastilles de chlore. On a tout de même acheté des bouteilles d'eau souvent, comme en Bolivie et au Pérou où il y a des risques de contamination dû au mines. Pas toujours facile de déterminer la quantité nécessaire...il faut calculer l'eau pour cuisiner aussi, je choisissais des repas qui demande un minimum d'eau. On a filtré souvent l'eau des rivières, et si on avait le moindre doute sur la qualité, on ajoutait du chlore.
      Voilà!
      J'espère que ça répond à vos questions.
      Denise

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    3. Bonjour vous deux!
      J'ai pensé vous envoyer l'adresse de ce blogue (en anglais). Nous avons rencontré ce jeune couple d'Américains à la frontière du Pérou et de l'Équateur. Leur blogue est plein d'information pratique qui pourrait vous intéresser. Dans l'onglet 'Countries', ils donnent des infos sur l'eau, la nourriture, le logement, des astuces, etc. Nous les avons suivis tout le temps, ils sont vraiment super. Évidemment, faut pas oublier qu'ils sont pas mal plus jeunes que nous! ;-) http://bikesandbackpacks.blogspot.com/p/where-weve-been.html
      Denise

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    4. Encore un ajout!
      Je me rends compte que j'ai oublié de répondre concernant les médicaments. À part les USA, il est relativement facile de trouver des médicaments sans prescription. Cependant, si vous prenez certains médicaments 'importants' (ex. antihypertenseurs, cardiaques, etc), je pense qu'il est mieux d'en faire provision. Selon notre expérience, les 'pharmaciens' dans certains pays ne semblent pas très bien formés et il n'y a pas toute la gamme de médicaments possibles, alors vaut mieux prévenir. Pour ce qui est du moins vital, on peut trouver pas mal de choses, même des antibiotiques! Conseil: connaitre le nom générique des produits.
      Nous avions des médicaments pour les diarrhées sévères (Cipro, Flagyl), des anti-inflammatoires spécifiques pour chacun de nous, entre autres. Une visite à la clinique voyage devrait vous aider à planifier cela selon votre état de santé.
      Truc conservation: pour ranger les médicaments, j'avais un sac isolant genre pour les lunchs et j'avais rangé chaque médicament en petit sac Ziploc avec un mini sac de silicium (que vous demandez au pharmacien de vous garder pendant quelques semaines car ils les jettent). Il est primordial de garder la réserve à l'abri de l'humidité. Vous vous assurez des dates de péremption des médicaments. Notre pharmacien prévenu à l'avance nous a aidé à bien organiser le tout. Il nous avait même donné son courriel au cas où on aurait eu besoin de conseils.
      Ayez aussi des copies lisibles de toutes vos prescriptions. Même chose pour les prescriptions pour les lunettes! Fort utile s'il faut les refaire (comme quand je me suis fait voler au Chili!).
      Voilà!
      Denise

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  2. Direction Atlanta plutôt que Nashville? Nous sommes dans les supputations ... Tannés de Natchez Trace, ou visite des vestiges de "Autant en emporte le vent"? Ou encore trop hâte à Blue Ridge Parkway?
    Anyway, merci infiniment pour la liasse d'informations de vos derniers messages. Nous y reviendrons, car nous sommes dans un rush de visites par des acheteurs potentiels, nous nous préparons à vider les lieux, et pleins d'autres cossins moins intéressant que la préparation de notre voyage, mais plus urgents ...
    Merci encore, puis nous avons bien hâte de vous lire de nouveau,
    Bonne continuation.
    Normand et Hélène

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    1. Bonjour Normand!
      En direction de Chattanooga et rejoindrons le Blue Ridge Parkway à Spruce Pine! Oui, un peu tanné de la Natchez...Une route, des arbres de chaque côté et très peu connecté avec les villages environnants! Nashville était hors de prix au niveau des hôtels et aucun membre Warmshower vraiment actif dans cette ville.
      À bientôt!
      Charles et Denise

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  3. Nous vous devinons donc en pause depuis dimanche à Chattanooga, ce qui nous fait espérer un nouveau billet de blog, et peut-être même un nouveau film par Charles! Merci encore pour toutes les informations transmises, nous nous en gavons!

    De mon coté j'ai fait une mise à jour de vos informations sur notre compilation des cycle-voyageurs Québécois actuellement sur la route, et j'ai fait un court compte-rendu de votre périple sur Velocia.ca (dans le but avoué de référer à votre blog!); Vous pouvez consulter ces deux publications sur ces liens:

    le compte-rendu sur Velocia.ca:
    http://www.velocia.ca/forums/cyclotourisme-velos-voyages-equipements/30570-voyageurs-velo-inspirants-3-couples-quebecois-actuellement-velo-de-par-le-monde.html#post373929

    les cyclos-voyageurs Québécois:
    https://docs.zoho.com/sheet/published.do?rid=v7xm9e56f11c1199a48afb1916311c150192d

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