29 octobre 2013

À l'heure des bilans - L'équipement 2


Béquilles:  Des vélos qui se tiennent debout! Pour 4$ nous avons fabriqué les béquilles parfaites pour les cyclotouristes! Ces béquilles, qui soutiennent le cadre en prenant comme point d’appuie la barre transversale, n’ont pas d’égal! Il faut prendre soin de barrer un des freins avant de stationner. Les béquilles vendues sur le marché ne sont pas vraiment conçues pour supporter le poids d’un vélo de cyclotourisme chargé. Le point d’appui est trop bas et si le vélo tombe, il y a danger d'endommager le cadre. Pour cette raison, plusieurs cyclotouristes n’ont pas de béquilles sur leurs vélos et les déposent tout simplement sur le sol  parce que  
très souvent il n’y a rien pour les appuyer. Ce n’est pas très bon pour les sacoches, ni pour votre dos lorsque vous avez à relever un vélo chargé de 90 livres! Pour fabriquer nos super-béquilles il faut une rondelle de hockey (99cents) et un bâton de bois dur (3$). Avec une scie sauteuse, profilez la rondelle à la forme que vous voyez sur la photo. percez y un trou et enfilez le bâton avec un peu de colle epoxy. Laquez pour rendre plus solide. Voilà!  Pour Denise, qui cassait souvent son bâton, j’ai fabriqué une béquille avec une tige de métal. La béquille peut aussi servir d’arme pour se défendre contre un animal agressif comme le sasquatch ou le yeti des montagnes!



GPS:  C’est un indispensable. Savoir où vous vous trouvez exactement est un atout majeur. Être sur la bonne route en est un autre. Et voir toute les options qui s’offrent à vous si vous n’aimez pas la route où vous vous trouvez n’a pas de prix. Aucune carte ne peut vous donner le niveau de précision que le GPS vous offre. Les cartes de toutes les régions de la planète sont disponibles gratuitement sur Garmin Openstreetmap.
Vous n’avez qu’à télécharger la région du monde où vous voyagerez et vous voilà prêt à partir! Nous utilisons le site Ride with GPS pour planifier nos routes et pouvons télécharger les tracés dans notre GPS. La plupart du temps, nous avons notre tracé pour les 5 à 10 jours à venir. Cet équipement fonctionne
avec des batteries AA que nous pouvons recharger avec notre dynamo. Nous ne laissons pas le GPS allumé en permanence pour allonger la vie des piles. Par exemple, si nous sommes sur une route et que nous savons que nous allons la suivre pour 1,300 kilomètres, le GPS reste fermé. Par contre, il restera constamment ouvert si nous approchons une ville et que nous devons constamment changer de cap et de routes...là, ça devient indispensable. Bien que le GPS soit merveilleux, il ne remplace pas les discussions de bord de chemin avec les locaux pour connaitre les conditions des chaussées et les plus belles options qui s’offrent à vous. Mais attention! L’opinion d’un automobiliste quant à une route va grandement différer de ce qu’en pense un cyclotouriste. Par exemple, un automobiliste commencera à ressentir les gradients à partir de 9% tandis que les jambes d'un cyclotourisme chargé sont sollicitées à partir d’un gradient de 3%. Un automobiliste nous a dit un jour... «cette route est plate comme une crêpe» et il s’est avéré que les gradients étaient de 8 à 10% en montagnes russes pour 30 kilomètres...en fin de journée!

IPod Touch: Une petite merveille! Dès que vous avez accès au WIFI cet appareil devient un téléphone via des applications comme Face Time, Skype ou NetTalk. C’est gratuit et utilisable de n’importe où dans le monde. Recevoir ses messages e-mail, gérer ses réservations sur le site de WarmShower ou de CouchSurfing, transférer ses données de localisation et de suivi d'itinéraire sur TrackMyTour qui met à jour automatiquement notre positionnement géographique sur notre blogue, mise à jour de notre page de voyage Facebook et de multiples autres applications indispensables comme la météo, l’internet et les apps des modes de transport en commun dans les villes! La plupart des communications téléphoniques lors de notre voyage ont été faites avec l’IPod. Évidemment, ça prend du WIFI. Alors vive les MacDo, Dunkin et Starbuck de ce monde. Il y a aussi les "Public Library" qui offrent du WIFI gratuit et la plupart des cafés et parfois même certaines épiceries. 

Téléphone cellulaire:  À utiliser pour les urgences. Les plans d'itinérance à l’extérieur du Canada sont dispendieux. Le téléphone a été pratique pour laisser savoir à nos hôtes Warmshower que nous étions en route et que nous serions ponctuels. Nous l’avons aussi utilisé pour contacter les assurances lors de l’accident de Denise. Par contre la couverture dans les parcs et dans les régions éloignées n’est pas très bonne. Ça va bien dans ou près des villes mais lorsqu’on s’éloigne la couverture s’éteint tranquillement. Étant donné les frais élevés et la couverture limitée lorsque nous serons en Amérique du Sud, nous opterons probablement pour un dispositif InReach qui fonctionne par satellite et qui nous donnera une couverture totale et la possibilité d’envoyer des messages d’urgence où que l’on soit dans le monde. Les forfaits sont moins dispendieux que le cellulaire et la couverture incomparable. À suivre.

Sonnette et sifflet: Sert à faire connaitre notre présence aux autres usagers de la route ou de pistes cyclables. Le vélo de Denise est équipé d’une sonnette et c’est très pratique pour avertir les autres cyclistes ou piétons que nous approchons et allons les dépasser. Malheureusement, les gens ne savent pas toujours ce que la sonnette annonce et n’agissent pas en conséquence mais ça s’améliore tranquillement. Donc vive la sonnette! Nous sommes à l’ère des écouteurs dans les oreilles et des téléphones intelligents et les gens sont distraits et parfois n’entendent pas grand chose de leur environnement. C’est alors que le sifflet est de mise car le son de la sonnette n’est pas assez fort pour attirer l’attention. Le sifflet est aussi plus efficace pour avertir de notre présence les automobilistes en ville et sert même parfois à faire fuir les chiens errants!



Rétroviseurs de casque: Bien qu’il soit primordial de regarder en avant il est tout aussi
important de savoir ce qui se dessine à l’arrière. Nous avons essayé plusieurs dispositifs de rétroviseurs et rien n’égale le miroir de casque pour la netteté et la distance de visionnement. En effet, avec ces miroirs nous pouvons voir à des kilomètres à l’arrière et prévoir longtemps à l’avance ce qui s’en vient...Indispensable! Voyez par vous même sur la photo ci contre. Nous voyons aussi bien le bout de la rue à l'arrière qu'à l'avant!



Le trépied et le Slider: Pour faire des vidéos, le trépied est un indispensable. Nous avions apporté avec nous un Gitzo en carbone muni d'une tête fluide Sirui. D'un poids acceptable (1.4 kilo) il nous a bien servi. Le "slider" Varavon 19 pouces que nous avions apporté ajoutait pas mal au poids (1 kilo) de l'équipement photographique de stabilisation que nous trimballions. Si on cherche à retrancher du poids pour notre prochain voyage, ces items seraient une cible facile...mais. Oui mais, Charles adore ses effets vidéos de "slider" lorsqu'il se retrouve devant des paysages grandioses alors ça va revenir dans nos bagages en Amérique du Sud! Faut ce qu'il faut!

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